Constituants analytiques : les cendres dans les croquettes pour chiens et chats

Que veut dire « taux de cendres » sur les étiquettes de croquettes ?

Pourquoi mentionne-t-on ensuite ce taux ?

Comment calculer enfin un taux de cendres idéal ?

La réponse à ces questions sur les constituants analytiques dans les croquettes et pâtées pour chien et chat risque à cet égard de vous surprendre !

Le taux de cendres est de fait obligatoirement noté sur les étiquettes des croquettes, pâtées et autres friandises. On le calcule notamment selon les ingrédients incorporés dans les recettes. Il définit ainsi le pourcentage de minéraux naturellement présents dans chaque aliment.

Le taux de cendres n’est en fait que le taux de minéraux et d’oligo-éléments dans un aliment. Il s’agit, entre autres, du fer présent dans le sang des proies, du calcium présent dans les os des proies, du magnesium, etc.

On parle ainsi parfois de taux de « matières minérales ».

Dans les croquettes Atavik, les taux de cendres vont d’environ 8 à 9,5% selon les recettes. Un taux de cendres inférieur à 10% est généralement préconisé pour réduire les risques de calculs rénaux. On est donc tout à fait dans les clous.

Il faut rappeler aussi que les taux de cendres sur matière sèche des proies naturelles du chat ou du chien livrés à eux-mêmes, sont généralement bien supérieurs à ce qu’on trouve dans les croquettes.

Voici les taux de cendres moyens des proies naturelles dans l’alimentation canine et féline sauvage exprimés sur matière sèche afin de pouvoir les comparer à ceux des croquettes :

Comme vous le voyez, ces taux de cendres sont parfois près de deux fois supérieurs à ceux des croquettes Atavik.

Le taux de cendres n’est en fait qu’une formulation convenue dans toute l’industrie agro-alimentaire. Le nom « taux de cendres » vient en effet de la manière dont on le calcule. Théoriquement, il convient de calculer le taux de cendres brutes en prenant 5g d’un aliment, puis de le calciner jusqu’à disparition des composés carbonés (glucides, lipides, protéines) et de l’eau (humidité). On parle donc d’une combustion à 550ºC pendant 3 heures. A cette température, seuls les minéraux subsistent.

Si le taux de cendres est un sujet aussi recherché par le consommateur, c’est avant tout à cause du mot « cendres ».

Celui-ci fait immédiatement penser à un cendrier ou au bac à cendres de la cheminée. C’est ainsi qu’on croise encore des consommateurs persuadés que les industriels mettent des cendres dans les croquettes comme agent de remplissage. Alors que c’est totalement faux.

Il faut dire que ces dernières années, beaucoup de sites ou de pages Facebook, derrière lesquels se trouvent des marques, se sont emparés de la question parce que c’est l’un des termes de recherche Google les plus populaires.

C’est ainsi que beaucoup de marques rivalisent d’arguments pour vous expliquer que le taux de cendres de la marque voisine est excessif ou signe de mauvaise qualité, alors que le leur serait évidemment le bon.

A en écouter certains, telle marque est à 8% parce qu’elle met de la belle viande dans les croquettes, alors que si telle autre est à 9,5% c’est forcément qu’elle utilise des carcasses broyées entières… ce qui est absurde tant le taux de cendres crèverait le plafond si c’était le cas.

Par contre, peut-être que la marque au taux le plus bas utilise du poumon d’agneau ? Elle aura alors facilement un taux de cendres  à 7% par exemple, mais la valeur nutritionnelle du poumon seul est plutôt faible.

Atavik utilise fréquemment des découpes d’agneau, qui sont de la chair et de la graisse découpés entre deux os. Dans ces découpes subsistent de petits morceaux d’os. Le taux de cendres pourra alors atteindre 9,5%, mais le taux de protéines et de matières grasses et donc la valeur nutritionnelle seront également supérieurs.

La réalité est que les professeurs de nutrition animale dans les écoles vétérinaires, dont ceux qui valident les recettes de croquettes avant leur mise en production, s’accordent à dire que le taux de cendres à ne pas dépasser est 10%.

Par conséquent, la quasi-totalité des croquettes sur le marché sont en dessous de ce taux et ne posent généralement pas de problèmes.

L’autre raison pour laquelle le taux de cendres obnubile beaucoup de maîtres de chiens et chats, est qu’ils raisonnent comme si leur animal n’allait manger que des croquettes.

Or la plupart des chiens et chats, sur une période de quelques semaines, consomment aussi des pâtées, des restes occasionnels de repas, de la viande crue, des friandises… toutes choses dont les taux de cendres sont très inférieurs à ceux des croquettes.

Par conséquent la dose de cendres réellement ingérée par le chien ou chat de la maison, est presque toujours inférieure au taux de cendres de ses croquettes.

C’est d’autant plus vrai chez Atavik, où nous concevons l’alimentation comme un ensemble d’éléments sous différentes formes. C’est ainsi qu’Atavik propose des croquettes, des terrines, des émincés, des effilochés, des filets et même des boulettes crues.

De la variété naît l’équilibre !